Le monde de la culture, en particulier du cinéma, vient de perdre un de ses grands hommes, en l'occurrence Cheikh Ngaïdo Bâ. Il est décédé ce dimanche, laissant derrière lui un patrimoine culturel orphelin. Ceux qui l'ont connu et côtoyé, n'ont pas hésité à livrer leurs témoignages sur un homme qui les a marqués.
Le président de l'Association des écrivains du Sénégal, Alioune Badara Bèye, s'exprimant au téléphone de Dakaractu, s'est souvenu d'une personne qui aura marqué son temps à travers sa touche culturelle particulière. "Je ressens une profonde tristesse car, Cheikh Ngaïdo était, non seulement un grand cinéaste, mais c'était un grand ami. Nous avons partagé beaucoup de choses et on s'est connu depuis la RTS vers les années 80 où il était réalisateur.
C'est d'une voix meurtrie que l'écrivain témoigne sur Ngaïdo, l'homme avec qui il a beaucoup partagé. " Nous avons même vécu ensemble, notamment à l'occasion du FESMAN. Il était le porte-parole et moi le coordinateur général. Nous avions même projeté de faire un film sur L'Almamy Maba Diakhou Ba". C'est un petit-fils de Maba Diakhou et par conséquent, nous avions envisagé de faire ensemble ce projet", se rappelle Alioune Badara Bèye.
Ngaïdo, ayant connu pratiquement tous les présidents, s'est toujours distingué dans le domaine de la culture, particulièrement le cinéma d'où il était connu même à travers le monde.
En effet, Alioune Badara Bèye souligne la dimension polyvalente du regretté Cheikh Ngaïdo Bâ en précisant qu'il " connaissait même le milieu littéraire, plasticien etc..." Il appliquait bien ce que demande le cinéma, c'est-à-dire, cet art communautaire qui combine à la fois l'écrit, l'image et l'oral." C'était donc un grand théoricien du cinéma. Il pouvait parler du cinéma en tant qu'art.
L'écrivain, terminant son témoignage, souligne une anecdote qui l'a marqué et qui manifeste encore la dimension solidaire du défunt cinéaste.
"Je me rappelle un jour, à l'occasion du FESMAN, nous avons effectué une mission au Maroc. Au moment d'aller à l'aéroport, j'avais oublié ma valise à l'hôtel. Mais le chauffeur nous avait dit qu'il ne pourrait faire le retour uniquement pour une seule personne. C'est en ce moment que Ngaïdo, par solidarité, a décidé de descendre avant d'être suivi par les autres". Juste pour vous dire l'esprit solidaire qui marquait l'homme que nous avons perdu".
Le président de l'Association des écrivains du Sénégal, Alioune Badara Bèye, s'exprimant au téléphone de Dakaractu, s'est souvenu d'une personne qui aura marqué son temps à travers sa touche culturelle particulière. "Je ressens une profonde tristesse car, Cheikh Ngaïdo était, non seulement un grand cinéaste, mais c'était un grand ami. Nous avons partagé beaucoup de choses et on s'est connu depuis la RTS vers les années 80 où il était réalisateur.
C'est d'une voix meurtrie que l'écrivain témoigne sur Ngaïdo, l'homme avec qui il a beaucoup partagé. " Nous avons même vécu ensemble, notamment à l'occasion du FESMAN. Il était le porte-parole et moi le coordinateur général. Nous avions même projeté de faire un film sur L'Almamy Maba Diakhou Ba". C'est un petit-fils de Maba Diakhou et par conséquent, nous avions envisagé de faire ensemble ce projet", se rappelle Alioune Badara Bèye.
Ngaïdo, ayant connu pratiquement tous les présidents, s'est toujours distingué dans le domaine de la culture, particulièrement le cinéma d'où il était connu même à travers le monde.
En effet, Alioune Badara Bèye souligne la dimension polyvalente du regretté Cheikh Ngaïdo Bâ en précisant qu'il " connaissait même le milieu littéraire, plasticien etc..." Il appliquait bien ce que demande le cinéma, c'est-à-dire, cet art communautaire qui combine à la fois l'écrit, l'image et l'oral." C'était donc un grand théoricien du cinéma. Il pouvait parler du cinéma en tant qu'art.
L'écrivain, terminant son témoignage, souligne une anecdote qui l'a marqué et qui manifeste encore la dimension solidaire du défunt cinéaste.
"Je me rappelle un jour, à l'occasion du FESMAN, nous avons effectué une mission au Maroc. Au moment d'aller à l'aéroport, j'avais oublié ma valise à l'hôtel. Mais le chauffeur nous avait dit qu'il ne pourrait faire le retour uniquement pour une seule personne. C'est en ce moment que Ngaïdo, par solidarité, a décidé de descendre avant d'être suivi par les autres". Juste pour vous dire l'esprit solidaire qui marquait l'homme que nous avons perdu".
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